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My life
14 août 2008

Au revoir Josette

Au revoir Josette,

Le 9 Août 2008, tu as pris des vacances éternelles.

Tu as regardé le paysage sur ce petit pont qui enjambe le canal du midi, tu as regardé ce paysage qui était très beau sûrement et ton coeur s'est arrêté de battre...

Les rires, les farces, les chamailleries se sont tus à jamais pour toi, pour nous.

Josette, tu nous laisses une peine immense, Roland et Thierry sont perdus comme des enfants qui se retrouvent dans le noir, parce qu'ils n'ont plus ta lumière.

Ta soeur Mona, tes neveux, tes nièces, tes amis et amies, tes collègues de travail, personne ne comprend ton départ si rapide, tout le monde est touché par ton absence soudaine.

Que dire de plus ? Une grande tristesse s'est emparé de nous et nous avons du mal à trouver ce maillon qui nous relie à toi et qui a aujourd'hui disparu.

Pour moi, ma petite Josette, c'est 44 ans et demi qui défilent sous mes yeux, les anniv, les Noël et autres fêtes que l'on a pu passer ensemble, ce sont les conseils d'une belle-soeur, d'une soeur et d'une deuxième mère, ce sont les rires que l'on a partagé, les chamailleries au téléphone, les larmes séchées par tes paroles douces, ta chaleur quand tu me prenais dans tes bras pour me caliner, tes "reviens-nous voir" à chaque fois que je partais, tes "tu vois ?" quand tu  avais raison sur quelque chose, et tes "ba ba ba" quand c'était dur...

Qui va mordre les enfants de ton fils ? et les bébés de la famille à venir ? Qui va chanter à ces enfants "Mettez les mains sur les côtés, marionnettes", qui va les faire rire aux éclats comme les miens ont ri chaque fois que tu leur disais une phrase en arabe ?

D'autres choses, plein d'autres choses que je ne pourrais citer en une seule fois, car c'est presque une vie de tous les jours.

Jo, tu nous laisses démunis, Jo, pourquoi tu es partie ?

J'espère que tu peux nous voir du pays où tu es, j'espère que tu vas nous aider à relever la tête et à nous redonner le sourire que l'on a plus.

Tout s'arrange tu disais, je sais pas, c'est peut-être vrai...

Ton coeur s'est arrêté, mais notre amour ne le peut pas, nous allons donc continuer à t'aimer malgré la distance et penser à toi, parler de toi pour que jamais tu ne tombes dans l'oubli.

Josette, on t'aime.

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